“Just A Little More Love”
Annoncé par un cocktail d’électro et de funk house
vocalisé par Chris Willis de Nashville, le premier
album de David Guetta paraît chez Virgin le 11 juin
2002.
Intitulé « Just A Little More Love » comme le premier
single classé N°1 des clubs français pendant plusieurs
semaines en 2001, ce disque surprendra tous ceux qui
n’ont découvert David Guetta que l’année dernière.
Faisant toujours la part belle aux grooves imparables
et aux vocaux soul, « Just A Little More Love »
témoigne de la culture club, de celui qui fut un
pionnier de la house hexagonale – avec « Up & Way »
exercice garage vocalisé par Robert Owens en 1992 -
avant de devenir un entrepreneur phare de la nuit
parisienne française (Folies Pigalle, Queen, Bataclan,
Palace et les Bains), et d’inviter des légendes comme
Little Louie Vega, David Morales, DJ Pierre ou Roger
Sanchez à partager ses platines.
La house de « Just A Little More Love » ressemble à
celle que David Guetta a aimé mixer : de la house, de
la techhouse, de l’électro, du garage. Passé « Love
Don’t Let Me Go » évoquant le techno-disco de Moroder
et la new wave de Depeche Mode, David plonge dans les
racines d’un garage deep et soulful (« Give Me
Something ») étoilé de solos de synthé et de scat
afro, comme conçu pour la piste de « Body and Soul »
la party dominicale de François Kevorkian au Vinyl de
Manhattan. Avant de le mâtiner d’ électro old school –
« Can’t You Feel The Change » propulsé par le falsetto
de Chris Willis - ou carrément technologique – It’s
Allright (Preaching Paris) - gospelisé par la diva
Barbara Tucker, étoile des labels West End et Strictly
Rythm de New York.
Incontournable pour David, qui contribua dans ses
clubs à la promotion du french sound, l’exercice de
style « People Come and Go » jouant la carte de
l’efficacité avec son riff mono harmonique façon Chic,
ses vocaux funk des années 80 assurés par Willis – on
pense à Womack & Womack- et, touche rétro, un solo de
guitare saturée rappelant les grandes heures de
Michael Sembello.
David qui fit ses débuts dans les années 80, rend sur
« Just Little More Love » hommage aux maîtres du
groove dont il a aimé faire partager la passion à déjà
plusieurs générations de clubbers à Paris. A savoir
Prince et le Minneapolis Sound en général, avec le
pastiche « Sexy 17 ». Mais également la filiation
street funk, avec le fantaisiste « Atomic Food »,
synthèse inattendue de Funkadelic (« Atomic Food ») et
de Cajmere (« The Stalker ») sur le thème des aliments
transgéniques. Les clubbers avides de BPM qui cognent
sur d’immenses nappes froides, décolleront sur « 133
». Et les fans de la deep d’after un peu trippy,
publiée par le label Naked Music de San Fransisco,
laisseront leur imagination voguer aux horizons
exotiques ou baléariques suggérés par le sax lointain
et la basse slappée en toute décontraction de « You
Are The Music » et l’arpège démultiplié, so Café del
Mar, de l’instrumental « Lately » clôturant l’album
sur une touche estivale, discrètement nostalgique.
David Guetta, au travers de cet album au son
d’aujourd’hui, rappelle la singularité d’une house
française, qui a su conquérir la planète par sa
capacité à intégrer styles et sons d’époques et de
lieux différents, pour en proposer une synthèse
cohérente et contagieuse.
En savoir plus www.davidguetta.com
   
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PASSAGES AU PRIVE PAR LA BANANA TEAM PRESENTE
(sont
évalués: performance, musique, convivialité, ambiance,
humanité, degré d'alcool dans le sang a la fin de la
soirée, nombre de filles choppées!...arf)
SeûB 25/20
Fab ../20 Djé
../20 Francho
../20 Corbier
../20 Mimi
18/20
moyenne
19/20 |